DanielW a écrit : ↑
La vitesse-air verticale pourrait éventuellement être mesuré mais sans doute avec un fort degré d'imprécision avec un anémomètre, un tube de pitot ou autres systèmes de mesure de vitesse de fluides gazeux dont je ne connais pas l'existence.
Tu te lèves à 6h, tu cales ton altimètre au décollage, tu décolles, tu voles 30 secondes bras hauts (théoriquement la finesse max selon le constructeur)...
Tu relèves l'altitude
A1 et lance le chronomètre...
Tu relèves la vitesse horizontale
Vh donnée par le GPS (tu peux surveiller qu'elle ne bouge pas trop, sinon il faudra faire plusieurs relevés et une moyenne)... bien sûr Vh en m/s... sinon tu révises ta table des 3,6...
au bout de 100 secondes (pour ne pas te fatiguer en calcul mental) tu relèves l'altitude
A2
Vitesse verticale en m/s
Vv = (A1-A2)/100
Finesse = Vh / Vv
Si seule la finesse t'intéresses : F = (Vh x 100) / (A1-A2)
Sinon, VH en km/h mesure (A1-A2) au bout de 36 secondes... F = Vh x 10 / (A1-A2)
DanielW a écrit : ↑
Mais on voit que le GPS peut déjà nous indiquer notre altitude et qu'avec les progrès envisageables, il n'est pas à exclure que les GPS et autres electroniques embarquées pourront remplacer dans les temps futurs, nos capteurs barométriques.
Ce n'est pas pour demain, même en envisageant des récepteurs GNSS grand public. La problématique courante du GPS c'est qu'il n'utilise qu'une fréquence (perturbée par les hautes couches de l’atmosphère). Les systèmes GNSS les plus précis actuellement couplent GPS, Galileo, Glonas et Beidou. L'IGN obtient donc des relevés d'altitude avec une précision de l'ordre du cm "rapidement" (c'est à dire en quelques minutes)... En parapente, il peut se passer un certain nombre de choses "en quelques minutes". En aviation encore plus (ce n'est pas demain qu'on posera un avion par GPS)...
Lecture intéressante, les jours de pluie :
La démarche française de modernisation de la référence verticale